Publié dans Société

Antananarivo - 200 fugues d’enfants depuis janvier

Publié le lundi, 07 novembre 2022

Depuis le début de cette année, on assiste à la recrudescence d’un phénomène à la fois alarmant qu’exacerbant dans la Capitale : les disparitions d’enfants ! Récemment, la Police a dressé un bilan de la situation. Ainsi, 200 cas de disparition ont été alors enregistrés entre le mois de janvier dernier jusque dans le courant de ce mois. Encore est-il qu’il s’agit de statistiques concernant les cas de portés disparus ayant fait les objets d’un avis de recherche. 

Selon toutefois la Police, la plupart de ces portés disparus ont déjà pu regagner leurs foyers respectifs, depuis. Malheureusement, leurs parents n’ont plus informé les Forces de l’ordre après le retour de leurs progénitures au bercail. Quant aux différentes causes susceptibles d’expliquer les disparitions de ces mineurs âgés entre 6 et 17 ans, elles sont multiples mais parfois analogues : les concernés se sont fait réprimander pour la perte d’une somme d’argent, la maltraitance de la part de parents alcooliques ou toxiques, mais généralement, beaucoup, en pleine crise d’adolescence, ont fait simplement une fugue. Fait subjuguant : la majeure partie de ces jeunes fugueurs seraient des filles. 

Grosso modo, les cas de fugues enregistrés pour ladite période semblent afficher une légère baisse par rapport à ce que l’on a observé il y a deux ans de cela. Car entre janvier et juin 2020 par exemple, la Police a recensé 340 disparitions d’enfants et d’adolescents à Antananarivo. A l’époque, on a retrouvé les mêmes motifs, comme celui dicté par la peur de se faire gronder. Mais chez les adolescents, on a assisté une explosion des cas de fugues amoureuses, il y a deux ans de cela. Enfin, les filles détenaient toujours la triste palme.

 

Franck R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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