Selon toutefois la Police, la plupart de ces portés disparus ont déjà pu regagner leurs foyers respectifs, depuis. Malheureusement, leurs parents n’ont plus informé les Forces de l’ordre après le retour de leurs progénitures au bercail. Quant aux différentes causes susceptibles d’expliquer les disparitions de ces mineurs âgés entre 6 et 17 ans, elles sont multiples mais parfois analogues : les concernés se sont fait réprimander pour la perte d’une somme d’argent, la maltraitance de la part de parents alcooliques ou toxiques, mais généralement, beaucoup, en pleine crise d’adolescence, ont fait simplement une fugue. Fait subjuguant : la majeure partie de ces jeunes fugueurs seraient des filles.
Grosso modo, les cas de fugues enregistrés pour ladite période semblent afficher une légère baisse par rapport à ce que l’on a observé il y a deux ans de cela. Car entre janvier et juin 2020 par exemple, la Police a recensé 340 disparitions d’enfants et d’adolescents à Antananarivo. A l’époque, on a retrouvé les mêmes motifs, comme celui dicté par la peur de se faire gronder. Mais chez les adolescents, on a assisté une explosion des cas de fugues amoureuses, il y a deux ans de cela. Enfin, les filles détenaient toujours la triste palme.
Franck R.